Avec plus de 2,2 millions d’abonnés, Horia, 23 ans, un des visages les plus emblématiques de la jeunesse, confirme son engagement aux côtés d’UNICEF, en publiant une vidéo sur sa mission au Cameroun pour découvrir le projet innovant Connect My School.
« Je souhaite que les enfants aient tous les mêmes chances d’avoir un bel avenir », Horia
En novembre 2018, Horia s’est envolée pour le Cameroun pour découvrir Connect My School, une nouvelle initiative UNICEF, destinée à connecter les écoles reculées et leurs élèves aux nouvelles technologies, en commençant par les populations les plus nécessiteuses de la région Extrême-Nord du Cameroun. Dans ce pays, l’accès à une éducation de qualité, y compris la connexion à Internet, est compliqué. La violence dans les pays voisins, la République centrafricaine et le Nigéria, a provoqué l’exil de plus de 300 000 réfugiés au Cameroun. Plus de 300 000 Camerounais ont également été déplacés, et deux tiers d’entre eux sont des enfants.
« La cause des enfants est très importante à mes yeux. D’abord parce qu’ils comptent sur nous, adultes, pour les protéger et les aider. Et, surtout, parce que ce sont les adultes de demain, je souhaite qu’ils aient tous les mêmes chances d’avoir un bel avenir, en pleine santé », explique Horia.
Connecter pour apprendre
Alors qu’Internet fait partie intégrante de la vie d’Horia, elle a rencontré et échangé avec Waibai, 13 ans, ambassadrice du programme pilote Connect My School, qui ne connaît Internet que depuis quelques mois. Le programme a été mis en place dans son école de Baigai via une liaison satellite alimentée par l’énergie solaire pour leur offrir une connexion à Internet.
Une nouvelle porte s’ouvre au monde pour les enfants de Baigai, une des deux écoles qui participent au programme. « Waibai est extrêmement gentille et à un sourire très communicatif. Elle m’a confiée venir très souvent à l’école, après ses cours au collège, spécialement pour chercher des définitions de mots sur les tablettes.
Cela représente 1h30 de marche chaque jour. Cette route est longue et dangereuse, surtout la nuit tombée, mais son amour pour l’apprentissage est plus fort que la peur ! C’est un beau message je trouve », témoigne Horia.
Un engagement 2.0
À son retour, Horia s’est dite extrêmement marquée par ses 5 jours d’expériences et de rencontres. Elle a notamment pu échanger avec des jeunes filles nigérianes rescapées de la secte Boko-Haram : « Je pense qu’elles ne seront jamais totalement apaisées, j’ai ressenti beaucoup de peur. Cependant, j’ai vu que le soutien qu’elles reçoivent dans les camps mis en place par UNICEF, les aide à se sociabiliser à nouveau et à envisager un avenir plus heureux. J’ai été impressionnée par l’esprit d’équipe et la cohésion des équipes UNICEF et par leur bienveillance envers les enfants. Ils dédient leur vie pour améliorer celles des autres », explique-t-elle.
À son retour de mission, le fait de se servir de sa communauté à bon escient et de la sensibiliser à la cause d’UNICEF est devenu une évidence : « Pour avoir été sur le terrain, j’ai vu que chaque centime compte. Le moindre don est important et cette aide est plus que précieuse. Les images sont parfois plus fortes que les mots : à mes abonnés je leur conseillerai de regarder ma vidéo sur le sujet et j’espère que grâce à eux nous pourrons aider encore plus ces enfants ! » affirme Horia.