La YouTubeuse EnjoyPhoenix n’intéresse pas que les adolescents. Lundi 20 juin, la jeune femme s’est retrouvée dans les colonnes du très sérieux Financial Time. Le quotidien financier s’intéresse à la jeune femme à travers un sujet dédié à une nouvelle forme de publicité : les contenus produits par des YouTubeurs. Alors que les jeunes sont de plus en plus nombreux à refuser la publicité en téléchargeant des ad-blocks, les marques doivent réinventer leur façon de toucher leur cible. Le Financial Times analyse dans cet article le business qui se cache derrière les chaînes beauté à travers les partenariats entre ces influenceuses et les marques de cosmétiques.
Erigée en exemple, EnjoyPhoenix fait partie selon le Financial Time de ces influenceurs que les jeunes veulent voir dans les publicités. Interrogée par le quotidien, Lubomira Rochet, la directrice des opération numériques de L’Oréal Paris, affirme la volonté de la marque d’enrichir ses contenus publicitaires : “Nous cherchons à faire de meilleurs contenus, des expériences, avec des excellents formats pour nos consommateurs — spécialement pour une tranche d’âge pour laquelle les bloqueurs de publicité sont devenus mainstream” déclare-t-elle.
Si le Financial Time n’évoque pas les chiffres derrière les campagnes digitales de la marque, il souligne l’ascension de la publicité de demain, moins intrusive et désirée par les jeunes. Le quotidien parle notamment des nombreuses collaborations effectuées par EnjoyPhoenix avec le géant des cosmétiques, dont son partenariat avec la chaîne “T’as pas du gloss?”. Si certains seront étonnés de voir la jeune YouTubeuse dans les colonnes d’un journal aussi sérieux, cette apparition devrait crédibiliser de plus belle l’univers des YouTubeuses beauté, souvent considéré comme “léger”.