Il vous est sans doute déjà arrivé de vous perdre dans les profondeurs de YouTube. Une vidéo, puis deux, puis trois… Bref, vous êtes devenu accro à YouTube ! Mais pas de panique, il existe une raison scientifique à cette dépendance.
Tout le monde s’est déjà laissé embarquer dans le tourbillon YouTube. Vous étiez tranquillement en train de regarder une vidéo sur l’écologie quand tout d’un coup vous vous retrouvez à calculer la probabilité de vous faire capturer par des extraterrestres. Vous savez cette fameuse vidéo qui vous fait dire “Je me suis perdu sur YouTube”. Rassurez-vous, ce n’est pas votre faute !
Il existe en réalité une explication scientifique à cette dépendance aux applications mobiles. Ces dernières sont conçues pour sécréter dans votre cerveau la molécule à l’origine du plaisir, de la motivation et de l’addiction, nous avons nommé la dopamine. Et YouTube n’échappe pas à la règle !
L’algorithme YouTube analyse continuellement vos données. Cela peut être le device sur lequel vous consultez l’application, l’heure à laquelle vous vous connectez, les vidéos que vous likez le plus souvent… Le programme informatique est ensuite chargé de prédire vos comportements et ainsi de vous proposer des recommandations. Ces dernières doivent vous engager le plus possible. Autrement dit, YouTube gagne son pari lorsque la vidéo recommandée est consultée longuement. Pour ce faire, l’algorithme vous propose des vidéos qui divisent, qui sont sensationnelles ou bien conspirationnistes. Bref, des vidéos provocatrices qui piquent votre curiosité.
YouTube utilise également l’autoplay pour vous rendre accro. Ce lancement automatique de la vidéo suivante satisfait votre cerveau qui préfère la passivité à la prise de décisions. Cette technique répond également à l’effet Zeigarnik qui stipule que commencer une tâche entraîne inévitablement un besoin de l’achever. C’est ce qui se passe lorsque vous regardez des vidéos YouTube en autoplay. Vous cédez inconsciemment au besoin irrésistible de terminer le visionnage pour pouvoir passer à autre chose.
Alors, ne culpabilisez plus !