Selon la férue d’histoire Charlie Danger, l’histoire des femmes c’est aussi l’histoire de leurs règles. Au cours de son interview avec Brut, elle affirme que les règles ont été un gros marqueur du sexisme présent dans la société.
Entre règles et sexisme
Tout en faisant une analogie entre l’histoire des règles et celle des femmes, Charlie Danger appuie sur le fait que les règles étaient considérées comme quelque chose d’impur dans l’Europe Médiéval. Si la YouTubeuse précise qu’avoir ses règles “était en fait le symbole du péché initial, celui de Ève”, elle se rend très vite à l’évidence que l’écoulement du sang est toujours assimilé à quelque chose de répugnant. “Aujourd’hui encore à la télé, on montre du liquide bleu sur des serviettes hygiéniques pour faire de la pub pour les serviettes en question, mais on ne montre jamais le sang, parce que c’est considéré comme quelque chose de sale alors que finalement ce n’est pas tant différent que le sang que l’on va montrer sur un enfant quand il se fait un bobo et qu’il doit mettre un pansement” ajoute Charlie.
“Un impôt sur le fait de posséder un utérus”
Une femme achète en moyenne 2000 serviettes tout au long de sa vie, ce qui lui revient à dépenser environ 2000 euros. Un coût élevé et des protections pas toujours accessibles pour certaines. “En fait le problème c’est que littéralement on paie un impôt sur le fait de posséder un utérus. Je n’ai pas choisi à la naissance d’être une femme et pourtant tous les mois je dois donner de l’argent pour des protections hygiéniques, alors que ça devrait être quelque chose de gratuit finalement” s’effare-t-elle.
” 50 % de population vit très régulièrement cette situation, et donc à mon sens, ce serait peut-être intéressant de commencer à réfléchir à ouvrir un petit peu plus les meurs à ce sujet” propose Charlie.
Une interview qui fait débat dans les commentaires
Si certaines personnes semblent en accord avec les dires de la YouTubeuse, d’autres n’hésitent pas, par le biais de messages salés, à exprimer leur point de vue radicalement opposé.
Peut-on lire sous l’interview.