ClubHouse est décidément l’application dont tout le monde parle en ce début d’année.
Soutenue par près de 180 investisseurs et valorisée à plus de 1 milliard de dollars, l’application fait figure d’étoile montante dans le monde de la tech. Lancée il y a un an, ClubHouse réunit aujourd’hui près de deux millions d’utilisateurs.
Retour sur ce nouveau réseau social à mi-chemin entre podcast et conférence.
Le club fermé de la Silicon Valley
Créée par Paul Davison et Rohan Seth à San Francisco, ClubHouse est un réseau social entièrement basé sur les échanges audio. Et si l’application est déjà disponible en France, elle n’est pas pour autant accessible à tous. Pour commencer, ClubHouse est disponible uniquement sur l’Apple Store et est donc dédiée aux produits Apple. Ensuite, l’une des spécificités du réseau social est que vous devez recevoir l’invitation d’un utilisateur existant pour intégrer la plateforme et rejoindre la communauté. Sans invitation, il faudra s’armer de patience et se placer en file d’attente.
Échanger avec Elon Musk
Le principe de la plateforme ? Rejoindre en un clic un groupe de discussion sur des sujets divers et variés : le capital risque, l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle, la cryptomonnaie, l’économie,… Vous l’aurez compris, ClubHouse est tout de même très orienté business, tech et entreprenariat. Lorsque vous sélectionnez une salle, vous entrez comme membre du public. Si vous souhaitez prendre la parole, vous pouvez lever la main et l’orateur peut vous sélectionner. D’ailleurs, la plateforme a récemment accueilli quelques célébrités comme Oprah Winfrey ou encore Elon Musk.
— Elon Musk (@elonmusk) January 31, 2021
Une plateforme encore en pleine évolution
Lancée il y a à peine un an, ClubHouse est actuellement encore en phase de développement et d’amélioration. La plateforme doit notamment définir un modèle économique stable. Autre problématique propre à une plateforme sociale : la modération des contenus et propos illégaux ou problématiques. Certains utilisateurs ont d’or-et-déjà relévés la présence de contenu peu approprié sur le réseau social.
« Avant de passer à une version générale, nous voulons nous assurer que le produit peut gérer plus de personnes, expliquent les créateurs du réseau social. Entre autres choses, cela signifie avoir des règles et des outils communautaires solides pour s’assurer que les gens ont une excellente expérience au fur et à mesure que la base d’utilisateurs augmente. »