Avec 1,7 milliards d’utilisateurs, Facebook est le réseau social le plus utilisé à travers le monde. En revanche, bon nombre de régions reculées n’ont encore aucun accès à Internet et donc au réseau social. Depuis quelques années, Mark Zuckerberg a annoncé sa volonté de rendre ces zones accessibles grâce à plusieurs outils. On vous en parlait récemment, avec le lancement de son premier drone Internet et de son boitier économique, Facebook s’impose dans le marché de L’internet dans le monde.
Cette initiative, appelée Internet.org, est déjà implantée dans 22 pays d’Afrique. Grâce à des partenaires locaux, Mark Zuckerberg entend bien fournir Internet aux 2 tiers des habitants qui n’y ont pas encore accès. Selon Le Monde, le fondateur de Facebook décrit Internet comme un “droit de l’homme fondamental”, qu’il a présenté dans sa “Déclaration de Connectivité” à la tribune de l’ONU l’année dernière. Si cette déclaration a été saluée par bon nombre d’activistes tels que Bono ou encore Bill et Melinda Gates, il n’empêche que Facebook est de plus en plus critiqué pour son côté “envahisseur”. Mark Zuckerberg, à l’inverse d’un philanthrope, serait vu comme un businessman voulant dominer le marché mondial de l’Internet et des réseaux sociaux.
Avec ses nombreux rachats et ses dernières fonctionnalités, il semblerait bien que Facebook, en particulier grâce à Messenger, semble vouloir devenir un “mini Internet”. Paiements, conversations, achats … vous pouvez désormais (presque) tout faire sur Facebook ! Un monopole qui s’illustre dans l’obligation de passer par Facebook pour avoir accès à Internet dans certaines zones reculées. Un peu comme Google pour faire des recherches sur le net. Malgré ces critiques, les bénéficiaires de cette initiative se disent en règle générale satisfaits, notamment grâce à l’accès à l’information qu’elle permet. En République Démocratique du Congo, Facebook permet aux habitants d’avoir Internet gratuitement et de consulter les comptes des médias locaux et internationaux. Un droit dont très peu d’habitants bénéficient encore. Selon Le Monde, l’accès à Internet y est seulement de 3,80 % pour une population estimée à 67,5 millions de personnes.
Source : Le Monde