Pour leurs campagnes de marketing, les marques ont la fâcheuse tendance de se focaliser uniquement sur les influenceurs aux millions de followers. Pourtant, elles pourraient tirer bien plus de bénéfices auprès des micro et nano-influenceurs. C’est ce que démontrent les résultats de l’étude menée par la plateforme d’influence Hivency ainsi que Talkwalker, outil de veille et d’analyse des réseaux sociaux.
Micro et nano-influenceurs, qui sont-ils ?
Une rapide définition s’impose : un micro-influenceur comptabilise entre 5 000 et 100 000 abonnés sur ses réseaux sociaux. Le nano-influenceur, quant à lui, présente moins de 5 000 abonnés sur ses comptes.
Les points forts de cette influence à faible audience sont les suivants :
- très bon taux d’engagement : + de 5% en moyenne
- connivence bien plus authentique entre le micro / nano-influenceur et les abonnés qui s’identifient plus facilement à lui
- confiance et fidélité solides qui se créent : 82 % des consommateurs interrogés suivent les recommandations d’au moins un micro-inflenceur sur les réseaux sociaux
- spécialisation du micro/nano-influenceur dans un domaine bien précis comme la beauté, le gaming, le lifestyle, la mode, la cuisine, …
Selon le rapport d’Hivency et Talkwalker, on s’attend cette année à une nette hausse des collaborations avec ces deux types d’influenceurs ! Stay connected !
Micro et nano-influence : une stratégie marketing qui fonctionne
Plus que jamais, les marques misent sur l’influence digitale pour mener à bien leur campagne promotionnelle.
Notez que le secteur de la beauté possède la stratégie marketing la plus ancrée dans l’influence digitale. Selon l’étude d’Alisse Vittesse, diplômée du MBA d’Harvard Business School, 62 % des femmes interrogées ont admis suivre un influenceur beauté.
En ce qui concerne l’analyse des tendances des médias sociaux, Talkwalker démontre que « nous sommes actuellement en pleine révolution du marketing d’influence. En effet, les professionnels se concentrent davantage sur les “micro” et “nano” influenceurs. » De plus, on assiste à un désintérêt croissant du grand public envers les célébrités.
Pour sa récente campagne d’influence, L’Occitane en Provence a ainsi opté pour des micro-influenceurs majoritairement actifs sur Instagram. Ce fut une stratégie fructueuse pour la marque dont les objectifs étaient entre autres toucher une clientèle plus jeune qu’en boutique.
D’après une étude Hivency, 80 % des influenceurs ayant entre 5 et 10 000 abonnés se font rarement rémunérer autrement qu’en dotation de produits. À l’inverse, 67 % des infuenceurs qui ont entre 50 et 100 000 abonnés et 84 % de ceux qui ont plus de 100 000 se font rémunérer. Un avantage supplémentaire pour les marques.