Les fakes pullulent sur l’application Instagram où il est aussi facile d’usurper l’identité d’un individu que de poser un like sur la dernière photo d’Emilie Ratajkowski. Pour protéger les comptes ayant une certaine notoriété publique, le réseau social permet de certifier ses comptes. Mais attention, le fameux badge bleu coché en blanc ne s’obtient pas si facilement…
Si Twitter et Facebook permettent à leurs utilisateurs de demander un badge certifié en apportant quelques justificatifs, l’obtention du badge chez Instagram reste plus complexe. En théorie, les utilisateurs d’Instagram ne peuvent ni demander ni acheter la certification de leur compte. Le badge est accordé selon le bon vouloir de l’application qui se garde bien de divulguer ses critères d’obtention. Pour le site Mashable, ces derniers reposeraient sur la notoriété et le statut de l’influenceur. En d’autres termes, le nombre de followers ne suffit pas. L’application prend également en compte l’authenticité d’une marque/d’une personnalité publique.
Pour obtenir la vignette bleue, une autre solution existe et consiste à acheter la certification à des intermédiaires, que l’on peut contacter directement sur Facebook Messenger. Mais asseyez-vous bien, il vous faudra dépenser la modique somme de 6000 dollars en moyenne !
Si le prix vous refroidit, sachez qu’il existe une dernière alternative : le “dark Instagram” autrement dit le marché noir d’Instagram. Des salariés de l’entreprise vendraient la dite certification moyennant rémunération. Selon une enquête menée par Mashable, les tarifs oscilleraient entre 1 500 et 7 000 dollars. La transaction n’est pas sans risque. Certains salariés se seraient fait prendre la main dans le sac et auraient été licenciés sur le champ.
Certifier son compte peut être considéré comme un investissement rentable. Les entreprises et personnalités ayant recours à ce marché noir gagnent rapidement en légitimité et finissent pas payer “ toutes leurs factures grâce à une ou deux coches bleues par mois. ” a expliqué James, un vendeur de certification au site Mashable.
Source : Kerry Flynn de Mashable.