L’Union européenne, Google, Facebook, TikTok, Twitter et les acteurs de la publicité ont adopté un nouveau code de conduite pour les plateformes et réseaux sociaux visant à lutter contre la désinformation.
Un code collaboratif
Une trentaine d’acteurs du numérique ont signé un nouveau code de conduite pour lutter contre la désinformation en ligne en Europe. Avec cette version révisée du code lancé en 2018, Meta, Google, Twitter, Microsoft, TikTok ainsi que les professionnels de la publicité s’engagent à lutter plus activement contre la désinformation. Les grands oubliés de la première version, du texte, les fact-checkers et les ONG ont également participé à la rédaction de ce code. La lutte se divise en 3 volets : priver de publicité les sites diffusant des fausses informations, mieux coopérer avec les fact-checkers et assurer plus de transparence.
3 volets principaux
Le code indique en effet que les grandes plateformes dont le modèle économique repose sur le placement publicitaire devront se montrer plus vigilantes. Elles se sont ainsi engagées à ne plus diffuser d’annonces près des contenus conspirationnistes et à vérifier les publicités contenant des fausses informations. Elles devront aussi surveiller les faux comptes, bots et autres deepfakes. Comme cela est déjà mentionné dans le Digital Services Act, les plateformes vont aussi fournir des outils aux utilisateurs pour identifier, réagir ou signaler de fausses informations. Elles devront aussi aider les organismes de fact-cheking et soutenir les chercheurs travaillant sur la désinformation en leur fournissant des données agrégées.