Facebook et Twitter sont régulièrement critiqués pour leur manque de censure envers les contenus extrémistes. Afin d’enrayer ces polémiques, les deux réseaux sociaux ainsi que Google souhaitent renforcer leur lutte contre la haine sur Internet.
On se souvient tous de Facebook qui avait mis 17 minutes avant d’interrompre la vidéo en direct d’un suprémaciste blanc. Ce dernier s’était filmé pendant l’attaque de Christchurch, tuant alors 51 fidèles musulmans.
Depuis ce tragique épisode, Facebook et ses partenaires ont annoncé la mise en place d’une nouvelle organisation en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Son but ? « Déjouer les tentatives de plus en plus sophistiquées des terroristes et des extrémistes violents pour se servir des plateformes numériques », selon les termes d’un communiqué reçu par l’AFP.
Cette organisation sera la relève de l’organisation Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT), créée en 2017 par Facebook, Microsoft, Twitter et Google (via YouTube). Amazon, LinkedIn et WhatsApp ont également rejoint la structure remodelée.
Ce groupe sera composé d’un personnel indépendant et d’un directeur général, dont le nom n’a pas encore été dévoilé. Des acteurs gouvernementaux des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et du Japon auront, quant à eux, un rôle de consultation. Ce sera également le cas pour des experts de l’ONU et de l’Union européenne.
Le lancement officiel de cette lutte contre la haine sur les réseaux sociaux aura lieu lundi soir. Jacinda Ardern et la numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberg, prendront alors la parole.