Twitter vient de neutraliser PostGhost, un site qui archivait les tweets supprimés des comptes certifiés et de plus de 10.000 abonnés. Même si le réseau social à l’oiseau bleu collabore avec un site similaire nommé Politwoops, la firme américaine estime que PostGhost ne correspond pas avec leurs conditions d’utilisation.

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Pour mille et une raisons, beaucoup de tweets sont supprimés chaque jour. Alors qu’il y a peu de répercussion pour un utilisateur lambda , cela peut directement toucher l’image des personnes les plus influentes. On pense à François Hollande qui, suite à un tweet maladroit au sujet de la tuerie d’Orlando, a très vite supprimé son message de la plateforme de micro-blogging.

Le site PostGhost sauvegardait les messages supprimés – ayant le plus de vues – des people et influenceurs. À savoir que cela ne concernait que les comptes certifiés de plus de 10 000 abonnés. La plateforme permettait ensuite de revoir les contenus que la célébrité n’assumait plus. Cependant, Twitter a décidé d’arrêter cette fonction, car selon eux, c’est une violation des conditions d’utilisation.

C’est par le biais de l’API de Twitter que PostGhost arrivait à sauvegarder ces messages. De cette façon, Twitter est parvenu a piéger le site, et ce dernier n’a pas fait résistance. Cependant, le site en question a tenu a laissé un message pour se défendre :

« Bien sûr, tous les utilisateurs de Twitter ne doivent pas avoir leurs tweets supprimés enregistrés — la plupart en a une utilisation personnelle, et nous approuvons fermement l’engagement de Twitter visant à garantir leur intimité. Cependant, Twitter dispose d’une liste de personnalités publiques appelées comptes certifiés — environ 0,05 % de ses utilisateurs — dont les comptes représentent un énorme mégaphone instantané pour toucher un grand nombre d’abonnés. PostGhost répertorie seulement la moitié de ce sous-ensemble. Nous estimons que pour des utilisateurs vérifiés si importants, le public a le droit de voir leurs historiques publiques sur Twitter, peu importe s’ils regrettent certaines déclarations ou non ».

 

 

Source : Numerama