Début 2019 rime avec scandale pour la Youtubeuse Gaëlle Garcia Diaz.
Véritable racisme ou maladresse ?
Réputée pour ses vidéos agitatrices et son humour graveleux, celle qu’on aime surnommer “Martine” déchaîne régulièrement les foules avec ses contenus tendancieux. Un ton provocateur mais pas moins assumé, dont l’influenceuse aux 1,2 million d’abonnés a su tirer partie pour bâtir son empire YouTubesque.
C’était sans compter sa dernière vidéo intitulée Une chanson avec un pet de fouf, mise en ligne ce dimanche 6 janvier. Alors que Gaëlle dévoile à ses abonnés comment créer un tube avec un pet vaginal, l’OVNI de YouTube emploie à maintes reprises le n-word a.k.a nigga dans les paroles de sa chanson (à partir de 7 min 42 sec, ndlr).
La provocation de trop pour Martine ?
C’est du moins l’avis de la Twittosphère, qui s’insurge et accuse la YouTubeuse de racisme… sans y aller de main morte.
Il n’y a que les personnes concernés qui peuvent le dire, t’es conne ou quoi? En 2019 vous avez toujours pas compris que c’est un mot raciste ?
— Frida 🥀 (@mewdep) January 6, 2019
Supprime ta race
— haika (@haikatte) January 6, 2019
supprime sombre merde pic.twitter.com/N6MDgb5wFt
— 💗💜💙sta (@sendenoodles) January 6, 2019
ouais mais supprime, le n word c’est pas possible t’as encore rien compris
— g (@softzara) January 6, 2019
le n word ça ne se fait absolument pas… J’avais beaucoup de respect pour toi, j’admirais ta personnalité libérée mais le n word… je suis désolée mais non
— BACKFORALEX (@backforalex) January 6, 2019
Face aux accusations, la YouTubeuse s’explique
Ni une ni deux, la YouTubeuse belge n’a pas manqué de rectifier le tir auprès de sa communauté. Dans une vidéo intitulée “Ma réponse…“, la fondatrice de la marque Martine Cosmetics a tenu à s’excuser avec franchise auprès de “toutes celles et ceux qui ont pu être touchés par ce mot [le n-word], qui y ont réellement vu une attaque, une insulte xénophobe“. Et d’ajouter : “J’ai voulu naïvement parodier Lil Pump […] J’aurais dû censurer ou ne pas prononcer le n-word“.
Gaëlle n’est pas la première influenceuse à être sous le feu des critiques pour propos racistes. En août 2017, Shera Kerienski s’était attirée les foudres des internautes suite à son maladroit black face, l’obligeant à faire des excuses publiques et à supprimer la vidéo en question.